Avec CAFECO, j’ai participé à une réunion de concertation en vue de devenir un espace de vie sociale le 07 Septembre dernier. Ce dernier est un Tiers Lieux que j’accompagne et qui a ouvert ses portes à Saint Jean de Monts cet été.
Un espace de Vie sociale ?
La Caisse des Allocations Familiales soutient depuis sa création les initiatives locales porteuses d’un projet d’animation sociale ou de solidarité.
En 1998 est initié le dispositif des espaces de vie sociale. Il a vocation à accompagner et soutenir des lieux gérés par des associations, qui ont vocation à améliorer le vivre ensemble.
Etre un espace de vie sociale permet de bénéficier d’aides financières, notamment une subvention pour une partie des coûts de fonctionnement, difficiles à financer pour une association. Mais aussi et surtout, la CAF délivre un accompagnement des porteurs de projet afin d’écrire leur projet social.
Le projet social permet d’identifier les besoins sociaux du territoire, les activités qui répondent à ces besoins et de s’inscrire en complémentarité des services publics.
Comment devenir un espace de vie sociale ?
Devenir un espace de vie sociale nécessite un agrément dispensé par la CAF. Pour ceci, une étude de faisabilité et du projet par des chargés de mission de la CAF, une réunion de concertation et une validation en commission sont nécessaires.
Le projet doit répondre à plusieurs critères, dont :
- il doit tout d’abord être géré par une association
- il doit ensuite soutenir des initiatives locales et habitantes, travailler sur le développement de compétences et l’empowerment. Les bénévoles, usagers doivent participer à son fonctionnement ou son développement, comme une vecteur de confiance en leur capacité d’agir.
- il doit favoriser la mixité sociale et intergénérationnelle
- il doit enfin lutter contre l’isolement et améliorer le vivre ensemble
Afin d’en savoir plus, voici une vidéo produite par la CAF de Vendée.
Une reconnaissance et une légitimité des associations comme animatrices de territoire
Depuis quelques années, les guichets des différents services CAF, poste, Sécu, se raréfient. La relation de proximité des services publics avec les personnes en difficulté devient par la même plus ténue. Les associations jouent alors un rôle de médiation au-delà des activités qu’elles proposent.
Elles permettent de garder contact avec des populations souvent isolées, et en dehors du radar des aides sociales de l’Etat.
Ce dispositif me semble très intéressant afin de donner une légitimé à ces lieux de vie pour leur rôle social. Il favorise de plus les passerelles et complémentarités entre ces lieux hors cadre avec les autres acteurs sociaux du territoire.